Mes autres poèmes
(à la manière de Victor Hugo)
Aujourd’hui, dès midi, à l’heure où le village resplendit
J’irai. Crois-tu que je t’ai oubliée, tendre Florence
Je m’avancerai dans le minuscule cimetière
J’irai me recueillir sur l’urne déposée un midi de juin
Je porterai à mes souvenirs ton rire enjoué
Sans le vouloir je te verrai arroser tes fleurs
Seul, incognito, j’attendrai un signe de toi
Joyeux, et le midi pour moi sera comme la lumière
Aujourd’hui, dès midi, à l’heure où le village resplendit
J’irai. Crois-tu que je t’ai oubliée, tendre Florence
Je m’avancerai dans le minuscule cimetière
J’irai me recueillir sur l’urne déposée un midi de juin
Je porterai à mes souvenirs ton rire enjoué
Sans le vouloir je te verrai arroser tes fleurs
Seul, incognito, j’attendrai un signe de toi
Joyeux, et le midi pour moi sera comme la lumière
Je ne regarderai point tous ces pissenlits aux alentours
Ni les quelques maisons de la rue principale
Quand je me pencherai sur ton urne
Je déposerai mil fleurs que tu adorais tant
Quand je me pencherai sur ton urne
Je déposerai mil fleurs que tu adorais tant
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Photo puisée dans les archives familiales