lundi, juillet 31, 2006

Souffrances



Cette jeune Caroline nous offre dans son poème toute une leçon de vie. À méditer...

Un enfant pleure
Car il n'a pas sa poupée
Un enfant pleure
Car il n'a pas mangé

Une fille se plaint
De son examen qu'elle a raté
Une fille se plaint
Car elle a été violée

Une mère crie
Car son fils a les cheveux verts
Une mère crie
Car son fils va à la guerre

Un jeune a peur
de ne pas être sur le bon chemin
Un jeune a peur
de ne pas être en vie demain

Un père est frustré
Lorsque son auto est brisé
Un père est frustré
De voir son fils agressé

Partout sur le globe
Les gens souffrent
Partout sur le globe
Les gens pleurent

On pleure nos petits maux
On réclame toujours du nouveau
Mais regardons ce que l'on pourrait perdre
Et personne n'oserait se plaindre

samedi, juillet 29, 2006

Illusion



Lucide cette Marie-Ève! Quand on regarde ce qui se passe dans le monde, force est de constater que tout est éphémère.

La mer est calme
Le ciel est d'un bleu éclatant
Le soleil brille
Le vent souffle doucement

Les gens sont heureux
Rayonnant de bonheur
Ils s'accrochent à leurs rêves
Autant qu'à la vie

L'orage s'enchaîne
Le vent se déchaîne
Le ciel se couvre
La mer se défoule

Les larmes coulent
Les guerres éclatent
Trahison et haine s'enchaînent
La peur et la crainte les ravagent

Désespérés
Ils se regardent couler
Chantent un dernier au revoir
Et disparaissent à jamais...

vendredi, juillet 28, 2006

Sans coeur

Dans ce poème, Véronique crie la détresse d'une fille abandonnée par son père. Ce drame existentiel marque pour la vie. Expérons que Véronique saura trouver la paix, que la vie lui amènera des joies inespérées.

Comment vivre une vie normale sans toi?
Sans tes conseils, tes caresses et même tes colères
Je suis tel un oiseau aux ailes rongées par le froid
Un manque envahit ma tête, mon coeur, mon corps
Pourtant, depuis longtemps je suis vidée
Depuis longtemps tu manques à ma vie
J'aurais dû t'oublier, te haïr, te sortir de ma vie

Je n'ai pas pu

J'ai toujours gardé espoir malgré tout, malgré moi
Toutes ces années à t'écrire, à te chercher, à te défendre, à pleurer et à t'aimer
Je suis épuisée, épuisée de toi
Je suis tannée de me demander pourquoi, tannée de me questionner sur toi

Tu es méchant, tu es un monstre, tu n'as pas de coeur
Je te déteste, je te haïs, je veux t'oublier, te sortir de ma vie
Pourquoi m'as-tu faite si tu ne voulais pas de moi
Pourquoi m'as-tu abandonnée Papa?

jeudi, juillet 27, 2006

Veux-tu te battre?

Par Marice-Claude, 16 ans

La jeune Marie-Claude exprime dans son poème une réalité quotidienne : la violence.
La famille, la rue, l'école : reflet de ce qui se passe à l'échelle des nations. Nous sommes les témoins impuissants de ce qui se passe au Liban, en Israël, en Irak, au Darfour, etc.


Veux-tu te battre
Âme rigide, poing fermé
N'ayant plus rien à perdre
Ne voulant qu'oublier

Aveuglé par la haine
Enivré par la rage
Laissant son corps allé
Telle une marionnette
Manipulé par la démence

Ne laissant que la colère
Parcourir l'atmosphère
Ne laissant que le noir
Se déverser dans ses veines

À coup de demi ton
S'écriant, jurant, beuglant
«M'a te péter la gueule»
... et vlan dans les dents.

mardi, juillet 25, 2006

Je promets, je promets…


Au nom de certains hommes
Hélas trop nombreux
J’aligne une série de promesses
Qui ne seront pas tenues hélas!

Je promets de ne plus me servir d’une certaine idée de Dieu
Pour imposer ma vision du monde
Pour contraindre les autres à accepter ma vérité.

Je promets de ne pas abuser du fait que je suis propriétaire
Pour exploiter mes employés
Pour les maintenir exclusivement au service de mes intérêts

Je promets de ne pas me servir de l’holocauste
Pour me flageller éternellement
Pour culpabiliser les autres ad vitam aeternam

Je promets de ne pas me servir du pouvoir politique
Pour soutirer des subventions à répétition
Pour m’engraisser aux frais des contribuables

Je promets de changer ma vision de la femme
Pour ne plus lui imposer le voile et les chaudrons
Pour en faire une égale à moi-même

Je promets de protéger mon environnement
Pour ne plus polluer davantage
Pour assurer une planète vivable pour les générations futures

Je promets de promouvoir le bien-être des enfants
Pour ne plus les voir victimes de la faim, orphelins des guerres
Pour les sortir de l’exploitation sexuelle, de la pédophilie, etc.

Je promets de promouvoir la paix
Pour ne plus supporter des armées
Pour ne plus engloutir des milliards dans l’industrie de la mort

Je promets de prôner un gouvernement mondial
Pour ne plus vivre des déséquilibres criants
Pour répartir également les richesses sur la planète

Je promets de me changer d’abord
Je promets d’être plus conscient
Je promets de tenir mes promesses

Je promets de continuer à rêver
À une possible fraternité
À une humaine amitié.

lundi, juillet 24, 2006

Point Oméga

Hier, point G
Point de convergence
De ma terrestre condition
Où je mets le doigt sur le possible

Aujourd’hui, point Oméga
Point d’incidence
De ma cosmique condition
Où je mets le doigt sur l’impossible

G aspiré par Oméga
Fusion amoureuse
Point culminant
De mon odyssée personnalisée
Qui me sort de cette prison
Où l’ego s’ennuie

Oméga qui rend possible
L’amour fusionnel
Avant-goût d’un amour universel
Aimant qui me rend aimable
Centre de mes centres

Oméga, synthèse de moi-même
Centre réel et actuel
Ma raison de Survie

dimanche, juillet 23, 2006

Evelyne

Par Jacques Rancourt
Au pays des souvenirs
Mes autres poèmes

Évelyne, la sainte du ciel ?
Non, la contrée, théâtre de mon enfance
Celle où à l’orée des bois j’allais cueillir les myrtilles
Celle où sur les tas de roches s’offraient les framboises
Celle où dans les champs se cachaient les fraises

Évelyne, le rang aux braves gens
Qui le peuplaient abondamment
Qui lui extirpaient un maigre butin
Qui ouvraient sa route l’hiver avec sueurs au front
Qui se retrouvaient en mai près d’une croix de chemin

Évelyne, aux gens colorés avec milles manies
Hector, le raconteur d’histoires, la commère du coin
Fidèle, le discret, commerçant très habile
Godefroy, plein de bonne volonté, gaffeur inconditionnel
Josaphat, le timide, toujours avec son sourire énigmatique
Eugène, l’invalide, homme de devoir
Lorenzo, le chiqueur, toujours affairé
Adolphe, friand d’Algarol, fermier manqué
Edgard, la prune au front, agnostique

Évelyne, ton rang est méconnaissable
Je ne pleure pas sur ton passé
Je me le rappelle
Ces braves gens appartiennent au passé
Tes maisons ancestrales sont presque toutes disparues
Une abbaye s’y est même installée
Le bitume a remplacé la terre de ta route

Évelyne d’autrefois, tu ne vis que dans mes souvenirs
Je ne suis pas le seul poète à me rappeler mon coin de terre
Que de poètes ont chanté la terre ancestrale, celle d’autrefois
Chaque poète dans son coin peut en témoigner
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Photo dans le rang Sainte-Évelyne par Alexandra Rancourt

jeudi, juillet 20, 2006

Ma mère, ma terre

Le cri d'Édith, cette jeune québécoise de 16 ans, sera-t-il entendu?

Je crie à qui veut m'entendre
Que des hommes au visage amer
Meurtrisse ma mère, ma Terre.

Je crie à qui veut m'entendre
Que des canons de haine
Transforment fleurs en cargot de peine.

Je crie à qui veut m'entendre
Que des cravates de pouvoirs inventés
Étouffent les rires de vos pensées.

Je crie à qui veut m'entendre
Que dansent amèrement des joies synthétiques
Au milieu de murs de béton fatidiques.

Je crie à qui veut m'entendre
Mais ma voix résonne dans une oreille sourde
Mon utopie est trop lourde.

mardi, juillet 18, 2006

Cent morts

Un autre poème écrit par un jeune. Je suis convaincu que les jeunes de la planète sont pacifistes. Ils ne veulent pas la guerre. Ils aiment voyager et sont ouverts aux différences, sources d'enrichissement. Pour eux, l'être humain prime sur les idéologies, les races, les langues, les religions. Ils sont les fils et les filles de la terre.

Cent morts pour toi
Cent morts pour moi!
Tant que nous vivrons
Et partagerons nos morts
Tous nos morts de guerre
Et tous nos morts de trahison!
Mille morts pour toi
Mille morts pour moi
Mille Libanais
Et mille Afghans
Fedayines, Israélites
Ou mille Africains
Mille Palestiniens
Mille morts pour nous
Que j'oublierai
Tant que je vivrai
Jusqu'au nom de chacun
Pour ne garder que le nombre commun!
Mille morts pour nous
Mille morts à retenir
Et pour combien de temps
Dans la mémoire vacillante!
Mille morts à retenir
Remplacés par mille morts à venir
D'une guerre nouvelle!
Mille morts de combats incessants
Mille morts de batailles mémorables
Oubliés déjà Dans la mémoire distraite
Mille morts à effacer
Par mille autres morts renouvelés
Mille morts pour toi
Mille morts pour moi
Mille morts à retenir
Mille morts à oublier
Et pour que l'on dise :
«Il s'est bien battu!»
Et pour que l'on dise aussitôt :
« Mille morts se sont bien battus!»
Mille morts pour toi
Mille morts pour moi
Liste trop longue
Pour la mémoire infidèle
Mille morts pour toi
Mille morts pour moi
À oublier!

lundi, juillet 17, 2006

Toujours les armes, jamais la sainte paix

Au moment où j'écris ces lignes, des bipèdes fanatisés et inconscients sèment la terreur au Liban et en Israël. Ces mots maladroits expriment ma profonde tristesse et mon profond dégoût pour ces fanatiques de tout acabit qui ne connaissent que le langage de la force, de la terreur, des armes. Stupides êtres, prisonniers de leurs mémoires ancestrales!

Les armes, la mort
La paix, la vie
Les dieux illusoires, la mort
L’humain centrique, la vie

2000 ans sans apprendre
2000 ans de souffrances
2000 ans de guerre
2000 ans sans paix

Si le soldat devenait poète
Si le soldat refusait de se battre
Si le soldat désertait
Si le soldat devenait conscient

Innocentes victimes
Familles éplorées
Cris de haine
Cris de vengeance
Cercle infernal

Jeunes de ma planète
Refusez la guerre
Désertez l’armée
Rejetez les milices
Tenez à distance les gourous
Fermez vos oreilles aux chefs
Guerriers
Religieux
Idéologues
Fumistes

Lisez Voltaire
Dévorez Victor Hugo
Cultivez les fleurs
Baignez-vous dans la mer

Ce soleil majestueux
Et la couche d’ozone…
Ces mers qui font rêver
Et la surpêche et la pollution…
Cette eau source de vie
Et de plus en plus rare…
Cette terre divisée
Cette terre massacrée
Cette terre torturée à outrance

Me restera-t-il une place au soleil?

dimanche, juillet 16, 2006

Qui sont les hommes?

Réflexions poétiques d'une des mes étudiantes de 16 ans sur la bête humaine

Enfermée dans une grotte dont les parois m'observent
Les remparts se réfléchissent en moi et les images m'obsèdent
J'ai peur que la vérité s'échappe et me laisse prisonnière
Je sais que je resterai là flottant près de l'enfer

Absence de mots alors que les larmes s'écoulent
Tout le long des murs d'où ma souffrance découle
Aujourd'hui le monde se tourne vers des âmes perdues
Délaissant les milliards d'autres vies interrompues
Les yeux de l'univers regardent la vengeance
Les yeux de nos coeurs observent les anges

Ma haine tranchante se brise comme du verre
Mais la matière désunie en moi déchire la chair
Je sens mon corps qui s'en va au loin
Fuyant peu à peu ce dilemme sans fin
Est-il possible que je me sente parmi les miens
Au coeur d'une terre à nouveau sans parfum

Ont-ils peur de mourir, pour qui se battent-ils ?
Qui se sait trahi, contre quoi se hérissent-ils ?
On nous laisse pour héritage une idée que l'on cultive
En espérant qu'un jour la flamme en nous s'active
Chaque vie qui s'éteint est une flèche qui m'atteint

Citoyenne du monde j'appartiens au lointain
Je vis dans le silence, ils ont perdu leur innocence
Car souvent les hommes libres brillent par leur absence
Enfermée dans une grotte dont les murailles s'élèvent
Chaque pierre me renvoie la couleur de nos rêves
Sombre et humide la réalité m'étouffe

Bientôt le jour se lève et le vent froid se couche
Quelle place est la mienne dans le jardin d'Eden ?
Quelles places ont-ils dans le jardin de nos peines ?
D'un pas résolu on va vers l'ennemi
La cible reconnue on défend sa patrie
Prêt à se battre ou prêt à les abattre ?
Quelque soit l'adversaire, prêt à combattre
Cette peur quand mon sang autour de moi coulera
Savoir que mes illusions passent de vie à trépas
Rouge, le nuage de sang dérive vers l'horizon
Pour toujours les morts chantent à l'unisson

À nos yeux tous ne mériteront pas les hommages
Dans ce texte j'élève une sépulture à tous les sages, à toutes les victimes de passage.

vendredi, juillet 14, 2006

Naissance



Hier, c'était la noirceur, l'illusion
Aujourd'hui, c'est une lueur, la réalité
Je regarde ce monde qui m'entoure
Je ne le vois plus comme avant.

Avant, je pensais qu'il pouvait m'apporter tout
Succès, sécurité, joie, espoir
Maintenant, je réalise qu'il ne m'apporte rien
Il me vampirise
Il m'impose sa façon de voir
Il exige en retour
Il me tient dans l'ignorance.

Je rejette le mysticisme
Donc, je ne fuirai pas ce monde
Je rejette le matérialisme
Donc, je ne me noierai pas dedans

Conscient que la réalité n'est pas
Ce qui est pensé par plusieurs
J'irai au-delà des illusions de la forme
J'exprimerai ce qui ne se pense pas
J'oublierai les mirages de ma civilisation

Je chercherai en moi le réel
Je laisserai de côté la mémoire du passé
J'arrêterai de vivre des expériences
Je supporterai ce que je fais et dis

Je vivrai dans la certitude
Je tuerai la culpabilité
Je fuirai le doute
Je découvrirai la tolérance
Je serai invincible
Je serai dans mon savoir.

jeudi, juillet 13, 2006

Zinédine Zidane et les mots

Materazzi a utilisé des mots pour provoquer Zidane. Ce geste m'inspire ce poème.

Les maudits mots

Mots qui blessent
Mots qui tuent
Pourquoi ce fiel ?
Oh ! grand ciel !

Vous pouvez engendrer la vie
Vous pouvez redonner vie
Mais non !
Vous préférez la déraison
Vous entretenez la passion

Je vous maudis
Je vous exècre
Parce que je sais
Qui se cachent
Derrière vos vibrations
Vous n'êtes qu'illusion

lundi, juillet 10, 2006

Quand l'amour s'éveille

Poème créé jadis à l'occasion de la Saint-Valentin et dédié à mes élèves de 16 à 17 ans pour qui la quête amoureuse revêt une importance capitale.

Trente-deux coeurs qui battent
Trente-deux amoureux, amoureuses
Trente-deux grammaires qui conjuguent le verbe aimer
Trente-deux dictionnaires avec la Joconde qui sourit.

Oh ! merveilleux 3200, local qui berce tant de rêves
Oh ! murs témoins de tant d'émotions
Ces chaises réchauffées par ces corps amoureux
Sentent les discrets sanglots
De ces âmes seules en quête d'amour.

En ces heures où l'amour est chanté
Où l'amour est appelé
Où l'amour est célébré
Que rien ne vienne ternir ces moments de délice
Où nous amène notre imaginaire
Faute d'un réel à caresser !

Que la folle du logis
Divague aujourd'hui et demain
Qu'elle me crée des soupirs artificiels
Faute de pleurer celle ou celui qui m'a quitté.

Demain j'ose rêver
Que l'amour fou viendra frapper à ma fenêtre
Qu'il me surprenne sous mes draps
Je l'attends depuis tellement longtemps.

Que le téléphone sonne
Pour me rappeler une absence
Rien ne pourra me perturber
Si tu combles l'absence par ta présence

Et le soir du Bal
Dans tes bras je veux danser
Me blottir
M'étourdir à tout jamais.

vendredi, juillet 07, 2006

Soleil



Même s'il fait nuit
Même si l'orage gronde
Je sais que tu es là.

Cette certitude me fait supporter le temps
Il fera bientôt jour
La tempête ne sera qu'un souvenir
Ton feu me réchauffera

Un jour demain peut-être
Le feu qui me dévore
Jaillira
Sur mon île
Un soir de juillet
Je dormirai
Les tisons
Les éclairs
Les rayons
Seront la fontaine
Qui alimentera
Mon présent infini.

mercredi, juillet 05, 2006

Mon amour



Je rêve à toi nuit et jour
Tu embellis ma vie
Par ta tendresse
Par ta présence
Par ton regard

Tu es la femme de ma vie
Celle qui aromatise
Celle qui scintille
Celle qui enivre
Celle que j’aime

Cette planète est trop petite
Pour exprimer ma passion
Pour te dévoiler mon affection
Pour te chanter des refrains
Pour te chérir à tout jamais

Que de fois, je rêve
Que mes lèvres se posent sur les tiennes
Que mon cœur cogne à se rompre
Que mes bras t’enlacent
Que notre amour sera sans fin

Toujours, je veux
Te dorloter
Te caresser
Te cajoler
Te baiser
T’aimer

dimanche, juillet 02, 2006

Toi, mon amour


Je dédie ce poème à mon amoureuse avec laquelle je vis depuis 33 ans.

Les jours s’alignent
Le quotidien trop me happe
Quand un moment de répit
Survient
Je pense à toi

J’imagine ton sourire moqueur
Je rêve de te couvrir de baisers
De sentir ton cœur battre contre le mien
De caresser ta peau douce
De t’enlacer dans mes bras

Parfois je me demande
De quoi sont faits
Tes univers secrets
Comme toute fleur
Ou comme les hirondelles
Cette planète est à toi
Et ce cœur qui t’appartient

Au crépuscule d’une vie
À courir je ne sais quoi
Je ne voudrais pas
Avoir trop oublié
De te dire
Combien je t’aime

Quel crime
Que d’ignorer
Ce trésor
Qui est si près
De moi.