Mes autres poèmes
Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
jeudi, octobre 27, 2011
Le clavier
Mes autres poèmes
samedi, juillet 30, 2011
Mon ami le cheval
dimanche, juin 26, 2011
iPad-moi, je t'en supplie
Mes autres poèmes

lundi, mars 14, 2011
Anthropomorphisme
Mes autres poèmes

dimanche, mars 13, 2011
Évelyne
Mes autres poèmes

Sublime Évelyne
Petite fille d’Ève
Née à la fin de l’hiver
Signe du printemps
Qui vient
Petite Évelyne
Qui ouvre petit à petit ses yeux
Sur ses parents en extase
Sur cet univers à découvrir
Sur l’étrange et l’inaccessible
Sur le mystère de ce Nouveau Monde
Petite Évelyne
L’ile paradisiaque quittée
Pour ce Nouveau Monde
Où tout est à apprivoiser
Où tout est à construire
Où l’avenir est à définir
Où se tisse sa propre légende
Petite Évelyne
Comme un poisson
Dans les eaux calmes et parfois tumultueuses
Inévitable route qui t’amènera
Vers la liberté des grands fleuves
Vers ces océans où tout est possible
samedi, février 26, 2011
Liberté arabe
Mes autres poèmes

Quelques années à savourer la vie
La mort viendra assez vite
Mais un colonel fou la précipite
Un fou qui se croit indispensable
Un fou qui se prend pour un autre
Un fou qui se donne le droit de vie ou de mort
Ce fou existe et se croit propriétaire du pays
L’homme qui souffre qu’on humilie qu’on dépouille
Se défoule et refoule le fou dans l’enfer de sa démence
Cette fois sera la bonne et le fou est foutu pour de bon
Ses mercenaires ne tiendront pas le coup malgré le fric
La liberté est une fleur qui mérite de pousser partout
Le peuple a le droit de regagner sa terre promise
Le vent de la liberté souffle des graines d’espérance
Le peuple n’en peut plus de souffrir et de mourir
Le fou sera emporté par la tornade de la dignité retrouvée
dimanche, janvier 02, 2011
Devenir zen
Mes autres poèmes
On me demande de devenir zen
J’éclate d’un immense rire sonore
Qui passe au-dessus des chutes de la Chaudière
Pour se perdre dans les confins de l’Ungava
Devenir zen si je me ferme les yeux
Devenir zen si je me bouche le nez
Devenir zen si je me coupe les oreilles
On me suggère de vouloir devenir zen
Comme si vouloir suffit à régler tout
Combien de fois j’ai écrit dans mes poèmes
Vouloir la sainte paix
Vouloir la fin des guerres
Vouloir la fin de la faim
Vouloir le début de la sagesse
Chez les fous d’Allah
Qui rêvent de coïter avec des vierges
Rien à faire c’est pire qu’avant
On me supplie d’espérer devenir zen
Quel poison rare que l’espérance
Il faut vraiment être désespéré pour espérer
Espérer l’amour et la fraternité
Espérer mater les démons de la bête humaine
Espérer tuer la cupidité l’avidité l’orgueil
Je suis condamné à désespérer l’impossible
Pour devenir zen il faudrait m’extirper de ce monde immonde
Me cacher quelque part sur une ile
Me faire accroire qu’ainsi je serais utile
Comme tous ces ermites qui prient en vain
Un Dieu qui se fout de ces mortels assis
Qu’il est dans sa béatitude
Je dois assumer ma mortelle condition humaine
Ne demandez pas au Scorpion que je suis
De flirter avec l’idée de devenir zen
Si je le devenais je deviendrais
Le premier pionnier de l’impossible