jeudi, janvier 08, 2009

Nadine ma coquine

Par Jacques Rancourt
(Non-poème concernant un pourriel)

Je dédie ce texte à Reine Nadine
Celle qui quémande du fric
Celle qui veut aller en Suisse
Celle qui nous prend pour des cons

Nadine ma coquine
Nadine la pas fine
Nadine l’orpheline
Nadine la sardine

Tu veux me voler
Tu veux m’escroquer
Tu me mens en pleine face
Tu devrais avoir honte

Honte de répandre ta merde
Honte de polluer le cyberespace
Honte d’abuser de la naïveté des gens
Honte de nous faire perdre du temps

Qui se cache derrière toi Nadine
Est-ce la mafia ou un petit ami peu scrupuleux
Pourquoi tu envoies des milliers de courriels
Je sais je sais je sais
Pour te faire du fric du fric du fric

Je rêve d’une Lisbeth Salander pour te coincer
Mikael Blomkvist, viens à mon aide
Tu es une véritable Zalachenko
Vite au boulot ma Nadine
Va travailler
Tu as 21 ans
Sors de ton orphelinat
Et vis honnêtement
Amen Amen Amen

mercredi, janvier 07, 2009

C’est ça qui est ça

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Comme ça c’est ça
Oui ça va comme ça
Mais c’est quoi ça
Ça m’embête de dire ça

C’est long comme ça
Ça n’a pas de bon sens
Ça dépasse tout ça
Ça je comprends ça

Ça me tracasse le ça
Ça me tient sur la corde raide
Mais je comprends ça
Même si ça pas de bon sens

Je m’intéresse à ton ça
Ça c’est cochon oh la la
Ça goûte si bon ça
Je me souviendrai de ça longtemps
Mais ça c’est une autre histoire
Ça me donne le goût de revoir ton ça


mardi, janvier 06, 2009

Offrandes nocturnes

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Ces cuisses ouvertes près de son visage
Offertes à cette bouche gourmande
Attirée par l’embouchure de tous les désirs
Excitée aux limites du supportable

Dans cet univers aphrodisiaque il se perd
Perdition salutaire pour cet assoiffé noctambule
Damnation désirée en guise de rédemption
Pour ces occasions si souvent ratées jadis

Il plonge dans cet océan de désirs
Savane humide que ses lèvres pourlèchent
Humus où sa bouche insatiable se nourrit
Se tordant de plaisirs elle crie et hurle

Il reste calfeutré dans ce hamac douillet
Plus rien ne compte que cette douce proximité
Ces minutes de haute voltige transgressent les lois
De ce qui pourrait être des gouttes ruisselantes d’éternité

lundi, janvier 05, 2009

Terreur et jaseurs

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Sur la petite bande de Gaza
Les bombes pleuvent encore et encore
Sur les branches du pommetier décoratif
De ma voisine
Une bande de jaseurs boréals avalent
Les pommettes hivernales

Autant j’admire ces magnifiques jaseurs
Autant je honnis ces bombes meurtrières
J’accepte que cet arbre soit dépouillé par eux
Je refuse que ces bombes dépouillent des vies

Autant le jaseur boréal est beau
Autant la guerre est laide
Le cri du jaseur est un trille calme
Le bruit de la bombe est sec et déchirant

Je contemple admiratif cette bande de jaseurs
Je me révolte devant l’horreur de cette guerre
Les jaseurs boréals m’apportent le bonheur
Les bombes n’apportent que le malheur

dimanche, janvier 04, 2009

L'innocence d'une fillette

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Dans les ruelles de Montréal
Dans les favelas de Rio
Dans les campagnes du Vietnam
Aux abords de Punta Cana

J’entends son rire ensorceleur
Je la vois sauter à la corde
Elle sourit à mon passage
La fillette de l’espoir

Quand je suis dans la déprime
Quand je désespère de ce monde
L’image de cette fillette me revient
Elle me donne la force de vivre

On pourra tout détruire
On pourra tout anéantir
À quelque part une fillette joue
Elle défie la stupidité humaine

Je l’entends chantonner
J’entends les éclats de sa voix
Il se peut que dans la nuit profonde
Elle pleure et que personne ne la console

samedi, janvier 03, 2009

Voyage intérieur

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Plaine fertile
Désert sec
Chaleur tropicale
Froid nordique

Une vie facile
Des temps durs
Des sueurs froides
Des chaleurs torrides

Le difficile chemin
Vers le dedans de soi-même
La facile excuse
Que c’est la faute des autres

Le modèle comme carcan
Le barreau de la prison
À briser pour se retrouver
Découvrir son moi profond

Il faut de l’audace
Pour faire ce voyage intérieur
Il est plus facile de rester assis
Sur le palier de sa porte
À gémir et à se lamenter

Tôt ou tard
L’appel viendra
Impossible de se défiler
Sous peine de renier
Sa condition humaine


vendredi, janvier 02, 2009

Une réponse à venir

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Des contrées nouvelles
Des horizons à explorer
Des profondeurs à scruter
Des sommets à atteindre

Où sera la différence
Celle qui changera l’être
Celle qui masquera l’impuissance
Celle qui redéfinira l’impossible

Où sera la petite goutte d’eau
Celle qui donnera de l’espoir
Celle qui combattra l’indifférence
Celle qui fera la différence

Où sera la petite reconfiguration
Celle qui changera la perspective
Celle qui refoulera le désespoir
Celle qui fait entendre une voix

Un long soupir se fit entendre
La réponse se fit attendre
Il aura à ruminer la question
Il a l’éternité devant lui