Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
KAMOURASKA est l'un de nos villages préférés ici dans le Bas-du-Fleuve! "Là où les joncs poussent au bord de l'eau" comme appelaient ce site enchanteur les Amérindiens. Très difficile pour nous de ne pas faire un petit crochet par la vieille route 132...l'appel des Sirènes, je crois! En 1973, dans un petit motel CAP-BLANC, j'avais composé ce poème en revenant d'une longue balade sur les rochers derrière notre logis :
La richesse
En été soixante-treize On s’est acheté un fleuve Dans une vente aux voyages! On s’est acheté une marée Basse et haute pour le même prix! Et dans une petite auberge du Bas-du-Fleuve En compagnie de Lu-Belle-Lune Un soir de pleine lune Nos pieds bohèmes erraient sur la grève argentée En face des îles de Kamouraska… La nuit nos corps enlacés sous les rayons dorés Non loin derrière la montagne à Coton On écoutait en silence le chant De nos propriétés, De notre richesse!
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KAMOURASKA est l'un de nos villages préférés ici dans le Bas-du-Fleuve!
"Là où les joncs poussent au bord de l'eau" comme appelaient ce site enchanteur les Amérindiens.
Très difficile pour nous de ne pas faire un petit crochet par la vieille route 132...l'appel des Sirènes, je crois!
En 1973, dans un petit motel CAP-BLANC, j'avais composé ce poème en revenant d'une longue balade sur les rochers derrière notre logis :
La richesse
En été soixante-treize
On s’est acheté un fleuve
Dans une vente aux voyages!
On s’est acheté une marée
Basse et haute pour le même prix!
Et dans une petite auberge du Bas-du-Fleuve
En compagnie de Lu-Belle-Lune
Un soir de pleine lune
Nos pieds bohèmes erraient sur la grève argentée
En face des îles de Kamouraska…
La nuit nos corps enlacés sous les rayons dorés
Non loin derrière la montagne à Coton
On écoutait en silence le chant
De nos propriétés,
De notre richesse!
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