lundi, octobre 08, 2007

Soeur Saint Théonas

Par Jacques Rancourt


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© Photos prises dans l'album familial

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Bravo Jacques pour ton 300e poème en carrière! Le 150e également en 2007 seulement!
C'est sur une auréole de mystique et de sainteté que ce poème nous invite...
Notre tante, soeur Françoise Champagne ou soeur Saint Théonas, nom en religion, pris en juillet 1946 lors de la cérémonie de ses voeux perpétuels, nous a toujours raconté qu'elle détestait ce surnom!
Cette tante néanmoins, la seule religieuse parmi les 15 enfants de nos grands-parents, était une source de grande fierté dans notre famille. Elle était une tante en or, et chacune de ses visites chez nous dans notre rang Sainte-Évelyne était une fête!
La photo d'elle et moi prise près de la statue du Sacré-Coeur remonte en juillet 2002, trois ans avant son décès survenu le premier août 2005. Elle avait presque 84 ans!

Anonyme a dit...

Bravo pour cet hommage à soeur "Théonas" notre tante Françoise. La photo thème du poème a fait partie des décorations de la maison de notre enfance cela supposait une grande fierté pour notre mère de voir à la fois ses parents et sa soeur religieuse.

Je me rappelle aussi des longues lettres qu'elle écrivait à notre mère...toutes les nouvelles de la famille y passaient, n'est-ce pas delà ton goût d'écrire des poèmes?

Jacques Rancourt a dit...

Assez énigmatique de trouver d'où vient le goût d'écrire des poèmes comme mode d'expression libérateur!

Certainement pas de la tante religieuse... Parmi ces huit filles dont sept étaient nos tantes le destin a voulu que ce soit elle la désignée pour devenir la fiancée de Dieu. Toutes les autres y compris notre Florence adorée auraient pu se faire attraper dans les griffes du destin religieux de l'époque. Elle aurait pu être une excellente épouse et mère, mais elle a vécu la différence et je crois qu'elle fut heureuse à sa manière loin des tribulations matrimoniales et les aléas substantiels de sa génération. Bravo à ces femmes qui ont tout donné à leur Dieu.