lundi, décembre 22, 2008

Évanescence

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes


Comme il se doit
Devant l’imprévu
Devant l’amertume
Il y a l’inconstance
Du dérapage du non-être

Difficile à croire
Plus difficile à espérer
Contre toute atteinte
Contre l’inspiration
Malgré la défaillance
De toute fausse espérance

Inutile de penser
Inutile de croire
Qu’un cœur malade
Faute d’amour
Croupit dans l’inutilité
D’un faux espoir
Une sorte de perdition
Sans rédemption

La conséquence des conséquences
Dans l’errance du non-être
S’attable aux confins du faux
Le flux afflue des vives sources
Accepte l’inévitable évitable
Et se met enfin à la table
Les bols remplis jusqu’au bord
De la sauce chaude concoctée
Remplissent les aspirants
À la certitude d’être
Au-delà des fissures du temps

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bien sûr que le décès dans l'anonymat d'un itinérant ou sans-abris ne laisse personne sans avoir une certaine compassion...

Ton poème pose la bonne question en terme de manque d'amour, mais tous ne finnissent pas sans la rue ou sur un banc de parc, pourquoi?

C'est dur comme texte, cependant il révèle la misère humaine.

A+