Amène l’humain que je suis
À dételer
Il n’y a pas que l’ancestral cheval
Qui se fait dételer
Par son maître
Non, il y a nous pauvres humains
Qui arrivons un jour à l’orée de nos vies
Qui devons par nous-mêmes ou contre nous
À cause de l’impitoyable destin
Dételer de cette courte vie
Qu’est-ce que dans la longue histoire
De notre petite planète bleue
Ces quelques années de notre terrestre vie
À peine une ruade éphémère
Alors que comprendre d’intelligent
À quoi pourtant s’accrocher
Aux harnais de ce cheval
Qui refuse de se faire dételer
Oh que non
J’entends ce refus de l’évidence
Mais il y a ce réveil brutal
Que bientôt il faut dételer
Dans le vide ou le plein sidéral
Ou dans rien du tout
Mais pour le moment
Il y a la vie
Il y a l’amour
Il y a l’espoir
Aucun commentaire:
Publier un commentaire