Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Une nuit d’insomnie
Une nuit d’angoisse
Une nuit ténébreuse
Une nuit affreuse
Il pleuvait dehors
J’étais triste à mort
Oui, oui, je pleurais
Un torrent de larmes
Et puis elle est venue
Partie depuis des lustres
Dans ce monde tout autre
Dans cette dimension autre
Sa présence prit le chant
De cet oiseau dans ma fleur
Cet oiseau testeur d’humidité
Pourtant la fleur avait son eau
L’oiseau chantait si fort
L’oiseau voulait me consoler
Elle qui aimait les oiseaux
Elle qui aimait les fleurs
Je compris qu’elle avait senti ma tristesse
Je compris qu’elle me faisait sentir sa présence
Mes pleurs cessèrent et j’acceptai cette présence
Je ne suis jamais partie cher poète si triste
Je veille sur toi et je lis tous tes poèmes
Je vibre à ta sensibilité et je comprends
Puise en toi la force d’espérer
Malgré toute ta désespérance
Je ne serai jamais loin de toi
Tout comme ta souffleuse
Dans ton abri Tempo
Je t'aimerai toujours