Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
mardi, décembre 29, 2009
La positivité 2010 du poète
vendredi, décembre 25, 2009
Le Père Noël et la perte de temps
Par Jacques Rancourt
56e péripétie de la saga humoristique pour adultes avertis
Sommaire des autres péripéties
vendredi, décembre 18, 2009
Le Père Noël échoue dans sa mission sportive
55e péripétie de la saga humoristique pour adultes avertis
Sommaire des autres péripéties
L’espoir d’une victoire pour réactiver
Ces joueurs amorphes et exaspérants
Rien ne me permet d’espérer une victoire
J’ai tout fait pour les remettre sur pieds
J’ai gardé les buts pour donner des idées
Aux différents gardiens plus nuls les uns que les autres
J’ai joué au hockey à toutes les positions
Je marquais des buts sans arrêt car j’avais le cœur
À l’ouvrage j’avais l’instinct du guerrier
Rien à faire ils me regardaient blasés
En mâchant de la gomme et en rotant
Ne me parlez plus de Carey de Paul ou de Hal
Ne me parlez plus de ces pseudoglorieux
Je démissionne je n’ai plus de temps à perdre
D’autres causes plus importantes m’attendent
Je retourne ce à quoi se justifie mon existence
Mais ne me demandez pas d’être le porte-parole
D’une société de surconsommation qui a perdu son âme
mercredi, décembre 16, 2009
Le Père Noël et les Canadiens de Montréal
54e péripétie de la saga humoristique pour adultes avertis
Sommaire des autres péripéties
Entre Tiger et Elin pour tenter de les réconcilier
Déjà que les journaux à potins parlent de divorce
Il me faut tenter de réconcilier le conciliable
Voilà qu’un internaute me réclame auprès des Canadiens
Ces joueurs qui gagnent des millions à lancer une rondelle
Dans un but gardé par un cerbère toujours aux aguets
Tiger gagne sa vie à placer une balle dans un trou vert
Mais la vie n’est pas que balles et de rondelles
Il y a ces femmes qui gravitent auprès de ces hommes
Et ces hommes ne sont pas faits que de Wood
Ils ont des envies et des émotions à déverser
Mon Père Noël qui trimballe sa poche de par le monde
Cette poche qui contient toutes les espérances de la terre
Cette poche qui déverse aussi tant de désillusions
Il voudrait tant qu’elle amène la réconciliation
Alors il se leva et parla à Tiger de la monogamie
Avant d’aller rejoindre les joueurs de hockey
Qui venaient de subir une autre défaite amère
Qu’aurait-il à leur dire à ces colporteurs de rondelles
lundi, décembre 14, 2009
Le père Noël ressuscité au chevet de Tiger Woods
53e péripétie de la saga humoristique pour adultes avertis
Sommaire des autres péripéties
Je l’avais tué accidentellement au Kirghizstan
Eh bien je le ressuscite aujourd’hui même
La planète a trop besoin de lui et surtout notre Tiger
Si un certain personnage mythique de jadis
A ressuscité Lazare pourquoi ne le ferais-je pas
Dans ma saga j’ai traité ce vieillard d’ordure
Digne représentant de la surconsommation
Je l’ai fait cheminer sur la route de Compostelle
Pour qu’il devienne une meilleure personne
Je lui ai fait adopter un bébé en Haïti
Pour le conscientiser à la détresse humaine
Je l’ai dépernoëlisé solsticé et rebaptisé
Le temps est venu pour lui de ne faire que le bien
Commençons par notre vedette Tiger Woods
Qui est loin d’être un tigre fait en bois
À trop mettre une balle dans des trous
Il a confondu les fentes et y planta son bâton intime
Scandale planétaire qui fait oublier Copenhague
Et la grave négociation pénible d’un accord
Je tiens la main d’Elin son épouse et je pleure
Je lui fais comprendre qu’elle est trop parfaite
Qu’elle devrait recevoir mon bâton intime
Pour que notre Tiger puisse la rattraper
Dans une perfection moins parfaite sinon
Mission impossible pour lui et il restera
Dans une trappe de sable où il ne pourra sortir
Elin accepta avec tendresse et reconnaissance
Cet acte sublime de générosité de ma part
Tiger Woods vint vers moi attendri et comprit
Toute l’amplitude de ses infidélités et toute
L’incertitude dans laquelle il plongea le golf
Tous ces golfeurs qui n’ont qu’une passion dans la vie
Mettre une balle dans le trou avec le moins de coups
Je passai la soirée avec Elin et Tiger à jouer au scrabble
samedi, novembre 28, 2009
Comme je t'aime
mardi, novembre 10, 2009
Quand tout s’efface
J’ai l’âme à la tristesse
Oublier toute une vie
Oublier tout son passé
Vivre une mort en attente
Vivre dans l’angoisse
Vivre désespérée
Chaque fois que je la visite
Je remarque sa présence absente
Je vois la détresse sillonner son visage
Je vois ses mains calleuses
Je vois son regard triste et inquiet
Elle me regarde et elle se questionne
Qui est cet étranger près de moi
Que vient-il faire dans ma chambre
Pourquoi toutes ces questions sur moi
Je ne sais même pas où je suis et ce que je fais ici
Je ne me souviens plus de ce que j’ai fait de ma vie
Je ne reconnais plus les êtres qui m’ont été si chers
Je suis incapable de savoir si c’est le jour ou la nuit
Je ne me souviens plus des moindres gestes à peine exécutés
Ne me demandez pas de me projeter dans votre futur
Quelques bribes de mon passé remontent à la surface
Je plonge parfois dans des moments de ma vie passée
Comme si je les vivais maintenant en temps réel
Chaque fois que je la visite
Je deviens inconsolable
Quelle triste fin pour une femme
Qui a tant vécu travaillé et aimé
Cette longue attente dans les corridors de l’oubli
Ces gouttes de tristesse qui ruissèlent sur son visage
Ce silence lourd d’une personne qui a tant bavardé
Cette terrible agonie d’un corps dont l’âme s’évapore
vendredi, novembre 06, 2009
Boulgour amoureux
Par Jacques Rancourt
Un salon accueillant
Un désir amoureux
Une musique d’ambiance
Trois lumières tamisées
¾ bouteille de vin rouge
½ bouteille de vin blanc
6 chocolats noirs à 70 %
Quelques friandises
Préparation
Éteindre le cellulaire
Oublier la télévision
Enlever un à un chaque vêtement
Prendre l’autre affectueusement dans ses bras
Humer l’odeur de sa peau
Amener à ébullition ses sentiments
Ajouter beaucoup de tendresse
Assaisonner son tympan de mots doux
Incorporer de légers baisers
Amalgamer les deux corps
Rythmer les mouvements
Garder la cadence
Se retirer délicatement
Laisser reposer les corps
mercredi, novembre 04, 2009
Le poète se moque du temps
On oublie l’essentiel par manque de temps
Le quotidien mange tout le temps dit-on
Le poète n’a pas le temps d'excuser le temps
Le monde en ces temps de déprime attend
Il attend d’être regardé lucidement par le poète
Sinon le monde se laissera berner par des illusions
Sinon le monde se noiera dans une mélasse immonde
Assis sur le bord d’un ruisseau il songera au temps qui passe
En humant l’arôme de la rose il se rira de l’éphémère
En gravissant la montagne il appréciera l’atteinte d’un sommet
En écoutant le coassement de la grenouille il se moquera du bruit des cités
Le poète regarde par la fenêtre et il refuse de se défenestrer
Le poète chante l’imaginaire et il refuse de se considérer comme fou
Le poète prend la main de l’enfant et il refuse les lamentations retardataires
Le poète prend le temps de se moquer du temps malgré les vents contraires
mardi, novembre 03, 2009
Le temps attaque la poésie
On spécule sur mon silence
On essaie de me sortir de cette léthargie
Le grand coupable a pour nom le temps
Le temps me manque pour poétiser
Comment puis-je tasser le temps
Lui dire de me donner plus de temps
Mais que fais-tu de ta vie ces temps-ci
Qu’est-ce qui t’accapare à ce point
Où tes neurones sont-ils actifs
Crache une réponse mon poète
Et la réponse fut foudroyante
Je http://cyberprofesseur.com/blogue/
Je http://twitter.com/Cyberprofesseur
Je http://fr-fr.facebook.com/cyberprof
Je http://www.clickcontact.com/cyberprofesseur
Je n’ai plus le temps pour des poèmes
Le temps du réseautage me gruge le temps
Je tempête et je hurle qu’il en est ainsi
Je suis la victime des http:// et des www.
Oui j’ai les yeux accrochés à l’écran
Mes doigts rougis par le sang dansent
Sur le funeste clavier de mon portable
Adieu les fleurs
Adieu les étoiles
Adieu les gouttes de pluie
Adieu les déesses
Adieu l’imaginaire
Votre poète vous a abandonné
vendredi, octobre 09, 2009
L'Action de Grâces
Mes autres poèmes
Mon visage et mes lèvres
À la hauteur de son ventre nu
Son nombril baisé
Ma joue sur sa peau
Vivre ces secondes de grâce
Dénuder cette peau si sublime
La caresser et la baiser
Entendre ce doux gémissement
Son corps comme une couverture
Sentir chaque pore me brûler
Je disparus du monde
Je mémorisai chaque ligne de sa peau
J’appuyai ma tête sur ses seins
Elle me caressa les cheveux
Longuement et silencieusement
Je m’endormis dans ses bras
La main entre ses cuisses
Je me réveillai le lendemain
C’était l’Action de Grâces
jeudi, octobre 08, 2009
Compte à rebours
Mes autres poèmes
Nécessité de changer nos comportements autodestructeurs
Nécessité d’une vision lucide sur la coopération
Que nous dis-tu Albert Jacquard
Que les bombes sont pour tuer les humains
Que tout prendre les matières premières du sol
Et ne rien laisser aux générations futures
Une preuve d’un égoïsme extrême collectif
On coopère ou on court à la catastrophe
Comment gérer alors une si petite planète
La consommation matérielle n’est pas un gage de bonheur
Les richesses de la terre appartiennent à tous
Les riches doivent moins gaspiller
Il est temps d’arrêter le pillage
Il faut redistribuer la richesse de la terre
1/5 de l’humanité gaspille 4/5 des richesses
La véritable croissance n’est pas qu’économique
C’est celle des valeurs humaines
Des milliards pour sauver les multinationales
Très peu pour sauver la planète
Les décideurs ont le sort de la planète entre leurs mains
Merci Albert Jacquard de brasser la cage
Lisons ton livre Le compte à rebours a-t-il commencé?
dimanche, octobre 04, 2009
Lire et délire
Mes autres poèmes
Reflet intérieur
D’un esprit en délire
Transporté dans un autre univers
Pas si loin de celui du lecteur
Avec tous ses espoirs
Avec tous ses traquenards
Dehors le tumulte et l’étourderie
Dedans le rêve et l’évasion
Captivé par les mots
Qui s’effeuillent
Le lecteur délire
Lire jusqu’au délire
Relire les mémoires intérieures
Délier les soubresauts de l’être
Voir défiler son propre destin
Un autre univers infini m’attendait
Même si dehors la vie s’écoulait autrement
mercredi, septembre 23, 2009
Toujours plus ou toujours moins
Mes autres poèmes
Plus de vitesse
Plus d’argent
Plus d’évasion
Plus d’espoir
Toujours moins
Et si cela était suffisant
Pour trouver le bonheur
Pour vivre en sainte paix
Loin des tourbillons
Moins courir
Fuir le stress
Changer son point de vue
Être ici tout simplement
S’épanouir pleinement
Trouver sa raison d’exister
Découvrir une nouvelle passion
Celle de vivre tout simplement
lundi, septembre 21, 2009
Théofanatisme injecté
Mes autres poèmes
On grandit peu à peu
On se fait parler beaucoup
On nous transmet beaucoup
On nous injecte une culture
On nous insémine des idées
On nous scolarise
On nous configure
Dans un passé jadis
Déjà lointain
On m’a parlé
De péchés
D’enfer
De prêtrise
On m’a inséminé
Maintes idioties
À un âge où
On est si naïf
Si puéril
Si innocent
Aucun esprit critique
Aucun doute
Une foi absolue
Une foi en la foi
Bref un théofanatisme fatal
Et toute une vie pour mettre
De l’ordre dans tout cela
Douter
Rejeter
Prendre du recul
Et ne pas croire
Et apprendre
À penser pas soi-même
En toute liberté
mardi, septembre 15, 2009
Morale amorale
Mes autres poèmes
Règle ta vie sur elle
Si cela t’amuse tant
Mais de grâce
Oublie-moi
Retour dans ton passé biblique
À l’époque de ton Noé
Avec sa noyade de tous les humains
Sauf une famille et quelques animaux
Et les autres?
Pas une larme de regret?
La femme de ton Lot
Changée en colonne de sel
Pour avoir tourné la tête
Vers le feu dévastant
Sodome et Gomorrhe
Pour des histoires de cul
Et ton supposé saint Lot
Qui féconde ses deux filles
Qui l’ont enivré
Ton Abraham et le sacrifice
De son fils échappé de justesse
Au coup de couteau
Traumatiser son propre fils
Pour mettre sa foi à l’épreuve
J’en ai des frissons
Ton Jephté qui fait rôtir sa fille
Pour tenir une promesse
Celle d’une victoire sur les Ammonites
Parlons de la jalousie vindicative de ton Dieu
À cause du fameux veau d’or adoré
En l’absence de ton montagnard de Moïse
Toute une boucherie vraiment
Des milliers furent tués
Tes murs de Jéricho qui tombent
Au son des trompettes
Personne ne fut épargné
Pas même les animaux
Tout passe au tranchant de l’épée
Et ton Nouveau Testament maintenant
C’est quoi cela?
Quitter sa famille pour suivre Jésus
Ton péché originel qui se transmet
Par le sperme d’un ancêtre à l’autre
Belle façon de venir au monde
En héritant du péché d’un lointain ancêtre
Finalement adopter une croix
La porter au cou
Cet instrument de torture
Et d’exécution!
Explique-moi ta morale
Pieux zélote!
Je m’y perds saintement!
vendredi, septembre 11, 2009
Il est incroyable
Mes autres poèmes
Il sort de sa tombe Lazare
Qui sentait déjà mauvais
Il se fait crucifier
Il meurt
Il est enterré pendant trois jours
Il redevient vivant
Quarante jours plus tard
Il monte au sommet d’une colline
Il disparaît avec son corps dans le ciel
Il connaît vos pensées les plus secrètes
Il entend les pensées de toutes les personnes
Il voit tout
Si vous faites le mal ou le bien
Il le sait
Il peut vous récompenser
Il peut vous punir
Même après votre mort
Sa vierge mère n’est jamais morte
Elle s’est assomptionnée
Si le vin et le pain sont bénis par un prêtre
Cela devient le corps et le sang
De l’homme sans père né d’une vierge
Je regardai ma chatte boire
Et j’éclatai d’un immense
Rire sonore
Oui, il est bel et bien
Incroyable, marmonnai-je