dimanche, janvier 20, 2008

Saurais-je un jour

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Si la mort est
ce qui est inévitable
où trouverais-je une consolation
à la perspective d’un tel destin

Si une larme coule
signe de mon impuissance
où puiserais-je la force
d’affronter pareille issue

Pourquoi ce silence
Pourquoi cette tristesse
Lentement la toile se tisse
Comment éviter la douleur

Si au moins on m’offrait un carrefour
Si on moins je pouvais choisir
Pas de sursis pas d’alternative
Pas de chômage pour les aiguilles du temps

Je vois bien sur mon corps
Les affres du temps qui passe
Comment happer ce qui m’échappe
Je suis pris dans une telle écharpe

Saurais-je trouver près de la mer
Saurais-je trouver les pieds dans le sable
Un soleil qui éclaire mon monde intérieur
Saurais-je un jour le pourquoi du passage

Ces êtres dans ma vie
Cette petite planète
Ces mers, ces montagnes
Ces plaines, ces forêts
Cet infini secret des choses

Le vent de lointains rivages
Me chuchotera un probable secret