lundi, juillet 30, 2007

La musique de l’espoir

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

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© Photo Jacques Rancourt

dimanche, juillet 29, 2007

jeudi, juillet 26, 2007

Stella de Oro

Par Jacques Rancourt
Toi qu’on retrouve sur tous les parterres
Toi qui brilles comme une étoile
Tu enjolives nos vies trépidantes
Tu es vraiment une étoile en or

Dans la rosée matinale
J’irai te contempler
Tu seras mon hémérocalle

Pour toute la journée
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©Photo Jacques Rancourt

mercredi, juillet 25, 2007

Smoky Mountain autumn-b

Par Jacques Rancourt
Voici éclose dans ma cour cette magnifique hémérocalle
Dommage qu'elle soit si éphémère
Elle n'est que de passage dans nos vies
À peine quelques heures ou quelques jours

Ne tuons pas la beauté du monde
Dans le tumulte ambiant
Il y aura toujours
Des fleurs à contempler
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©Photo Jacques Rancourt

samedi, juillet 21, 2007

Le trophée du pêcheur

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Le trophée du pêcheur

Il le brandit fièrement ce trophée
La joie se lit sur son visage
Il savoure son exploit de pêche
Il est le héros de l’expédition

Il sillonnait le grand lac
Les truites craignaient ce pêcheur
Il lançait sans relâche sa ligne
Le ver se tortillait de douleur

Soudain la canne plie à tout rompre
Il sent qu’il a une grosse prise
Il mouline adroitement et fébrilement
Il ramène ainsi à la barque la magnifique prise

Il admire cette énorme truite se débattre
Son compagnon de pêche est en admiration
De retour au camp les autres compagnons sont ébahis
La joie et la passion se lisent sur le visage du vainqueur


vendredi, juillet 20, 2007

Regard chevalin

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Regard chevalin

Tu étais jadis un roi
Le roi des guerres
Le roi des labours
Le roi des amours

Tu es aujourd’hui sans trône
La guerre se fait avec du métal
Les labours avec des tracteurs
Les amours sur Internet

Tu étais de toutes les courses
La F1 a remplacé ton char
Tu nous amenais à l’église
Aujourd’hui elle est vide

Je vois dans ton regard la tristesse
Tu n’es plus qu’un King qui décline
Toi le bâtisseur d’empires
Toi le défricheur du nouveau pays

Tu me regardes moi qui fais du vélo
Tu aimerais bien que je sois sur ton dos
Heureusement j’ai une nièce qui est folle de toi
Elle te dorlote et te promène dans son clos

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© Jacques Rancourt – Photo prise dans le rang Sainte-Évelyne

lundi, juillet 16, 2007

Souvenirs engrangés

Par Jacques Rancourt
Au pays des souvenirs
Mes autres poèmes
Souvenirs engrangés

Grange en ruine et en miettes
Toi jadis si fière si majestueuse
Tu gis maintenant en milles débris
Seules traces de ton glorieux passé

Tes tasseries remplies de foin
Ton étable pleine de vies animales
Ton tas de fumier signe d’abondance
Tu n’es plus que l’ombre de toi-même

Ta laiterie où trônait le centrifuge
Ton hangar à voitures rempli à craquer
Ta bergerie où les moutons ont bêlé
Tu nous lances tes ruines en pleine face

Tu étais d’une grande polyvalence
Tu abritais cochons, poules, chevaux
Tu étais le royaume des vaches et du bœuf
Tu nous garroches ton néant à pleine vue

Bientôt de hautes herbes vont te recouvrir
Ce sera ton triste et unique linceul
Ton premier maître t’a quitté depuis des lustres
Tu vivras toujours dans nos mémoires évelyniennes
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© Photo Jacques Rancourt – Rang Sainte-Évelyne

samedi, juillet 14, 2007

Sentier

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Sentier

Je marche je marche
Où vais-je
Loin loin loin
Pour fuir quoi quoi

Sentier
Où me conduiras-tu
Au bout du monde
Pour chercher le quoi quoi

J’avance j’avance
Où mes pas m’amènent
De l’autre côté de l’univers
Pour ne pas retourner en arrière

Je cours je cours
Où le parcours n’a pas de fin
Dans de grandioses cours
Pour oublier les itinéraires

Je reviens je reviens
Où était le point de départ
Dans un état d’exaltation
Pour constater mon non-départ

Je médite je médite
Où un banc est libre
Dans ce monde parallèle
Pour sortir du sentier battu

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© Jacques Rancourt - Photo vers le Parc des 7 Chutes

jeudi, juillet 12, 2007

Les ours de Florence

Par Jacques Rancourt
Au pays des souvenirs
Mes autres poèmes
Les ours de Florence

J’étais un innocent gamin
Je découvrais le monde
J’explorais l’univers
Je fouinais partout

Ma mère était craintive
Elle craignait la foudre
Elle priait lors des orages
Elle nous protégeait avec rage

Elle avait le don de nous terroriser
Impossible d’aller explorer bien loin
Le terrible ours pouvait nous dévorer
Le petit boisé était le lieu de tous les dangers

Elle voyait des ours partout
Aller aux fraises était déjà périlleux
Un ours pouvait nous dévorer tout rond
On y allait avec terreur et tremblement

Aller cueillir des myrtilles
Le summum des dangers
Les ours adorent ces petits fruits
Elle était certaine de ne plus nous revoir

Et pourtant et pourtant
Malgré sa peur maladive
Malgré les terribles ours
Je suis toujours bien vivant

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Photo tirée de mon album de voyage

mardi, juillet 10, 2007

Une beauté espérée

Par Jacques Rancourt

Une beauté espérée

Au Cracker Barrel
Une apparition captivante
Une déesse à faire craquer
Une beauté à faire sauter le Barrel

Démarche gracieuse
Sourire enjôleur
Une muse inespérée
Une fleur sans pareil

Au Cracker Barrel
Un déjeuner inoubliable
Une étoile ravissante
Une dégustation permanente

Visage inoubliable
Vision d’éternité
Une beauté fatale
Un goût cosmique

Au Cracker Barrel
Une belle jeune fille
Une fille à faire rêver
Qui saura se faire aimer
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Photo prise au Cracker Barrel par le poète

lundi, juillet 09, 2007

Magnifique Morgan

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Magnifique Morgan

Instant magique que cette rencontre
Une jolie princesse américaine
Enjouée et attachante
Elle a conquis nos cœurs

Ce regard pur
Son sourire amusé
Ses jeux royaux
Une pierre précieuse

Je l’imagine dans son royaume
Un royaume de princes
Elle est la reine de la cour
Son jardin est magnifique

Sur son domaine elle règne
Parmi les myosotis et les pivoines
Elle promène une brebis
Le vent retient son souffle

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Photo de Morgan et du poète chez elle

dimanche, juillet 08, 2007

Le fruitage divin de Dawn

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Le fruitage divin de Dawn

Perdu à quelque part
Épuisé par un long trajet
Énervé par tant de beautés
Assoiffé et affamé était-il

Soudain une apparition divine
Une magnifique montagne de fruits
Sa terreur stomacal prenait fin
La montagne fruitière le narguait

Chaque fruit le pointait du doigt
Viens approche affamé insatiable
Comment résister à cette invitation
Je tendis la main vers l’infini

C’est ainsi qu’en terre américaine
Un certain samedi de découvertes
Des déesses avaient concocté ce délice
Toute la tribu se gava à satiété

Un avant goût du paradis
Un délice inexprimable
Dawn et tes filles merci
Pour ce moment d’éternité

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Photo prise chez Dawn par Jacques Rancourt

vendredi, juillet 06, 2007

Conjurer le vide pathétique

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Conjurer le vide pathétique

Elle était désespérée
Elle cherchait à comprendre
Elle avait tout ce qu’on peut
La beauté, la richesse, la gloire

Dans le silence de la nuit
Elle vivait un vide pathétique
Coincée par la tradition, par les us et coutumes
Dominée par les idées ambiantes

La réussite de sa vie n’était qu’un échec
Elle se sentait impuissante, révoltée
Les hommes étaient tellement sourds
Les hommes étaient tellement aveugles

Invoquer un dieu ou une déesse dans un cénacle
Prier dans une obscure église de campagne
Refaire le chemin de Compostelle
Aller au Vatican ou à la Mecque

Le vide, le silence devenait insupportable
Elle vivait le déséquilibre de son monde
Elle craignait le prochain virage à venir
Ce virage allait la précipiter dans le vide plein

Elle commença à se regarder différemment
Elle commença à regarder le monde différemment
Elle découvrit une sagesse supérieure
Elle commença à écouter son moi profond

Elle a choisi de suivre ses propres pas
Elle refusa ce que la société lui imposait
Elle ne se soucia que de l’aujourd’hui
Elle constata que l’amour est