dimanche, novembre 25, 2007

Monologues d'un Cardinal

Par Jacques Rancourt
Monologues
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2 commentaires:

Anonyme a dit...

Poème qui montre tout le désarroi d'un homme de l'Église.
Cardinal, certes, personnage très haut placé dans une vieille, si vieille instititution doublement millénaire charriant des valeurs d'une autre époque...
Le drame de notre bon cardinal Ouellet me rappelle, le drame d'un autre cardinal, le cardinal Léger, il y a plus d'un demi-siècle, arrivant lui aussi de ses lits douillets de Rome à Montréal dans tous ses apparats et en grande pompe voulant insuffler à ses ouailles un renouveau, mais hélas en leur proposant des valeurs si anciennes, comme la prière du soir en famille, une pratique religieuse plus assidue, etc., tout cela, à la veille d'un Québec qui se débattait pour sortir de ses ornières étroites et obsolètes...Les Canadiens-Anglais nous taxaient avec raison de "priests ridden province"!
Or, je ne pensais pas que l'histoire se répéterait à nouveau, mais à entendre les propos de notre cher cardinal Ouellet, je crois que je me suis trompé.
Ton poème a le grand mérite de souligner ce drame intérieur, mais encore faut-il être de bonne foi pour le reconnaître.

Anonyme a dit...

Ton poème est lourd de sens, même si la bergerie n'est pas totalement vide....

Le chemin et la vérité des hommes de Dieu jadis étaient plutôt étroits, la peur d'une punition céleste avait priorité sur l'enseignement religieux qu'il fallait suivre docilement....

Maintenant, il existe d'autres dieux, dans ce monde influencé par les tendances, les modes, les considérations sociales, politiques et financières.

Pouvons-nous croire aujourd'hui que l'accueil, l'empathie et le soutient envers nos proches, et les personnes les plus vulnérables sont vraiment la volonté du message évangélique, " Aime ton prochain comme toi-même "

Bon dimanche