Mes autres poèmes
On dit souvent de moi
Que je me mets les pieds dans les plats
Que je dis n’importe quoi n’importe quand
Que je suis imbu d’un moi proéminent
Que je ne vois pas ce que tous voient
Eh bien, très chères bêtes humaines
Vous avez totalement raison et encore plus
Je souffre tellement de ce côté sombre de ma personne
Je me triture les neurones à essayer de comprendre
Ce que la génétique a bien voulu concocter
Il y a de ces jours où je serais le meurtrier du Scorpion
Ce grand pion qui se promène sur la planète avec des airs de prophète
Cache-toi vil être qui emmerde les êtres bien pensants
Va te gaver ailleurs des déchets terrestres aux alentours de tes ailleurs
Piétine tes arrogances et crache dans la poubelle de ta néantitude
Dire que tu as voulu dépoussiérer les arcanes célestes
À la recherche d’une compréhension d’un ailleurs si lointain
Dire que ta propre bête déroutante demeure un mystère
Laisse le divin et intéresse-toi à cet humain qui emmerde
Trêve de masochisme et relève un peu la tête cher imbécile
Tu effeuilles des mots pour contrer tes obsessions
Tu écoutes Mozart et Beethoven pour apaiser tes neurones
Tu regardes ta planète et tu te plais à rêvasser perdu dans la lune
Tu es un imbécile heureux qui sait contempler et un peu aimer
Finalement ton côté sombre jette une ombre sur ta lumière
Que je dis n’importe quoi n’importe quand
Que je suis imbu d’un moi proéminent
Que je ne vois pas ce que tous voient
Eh bien, très chères bêtes humaines
Vous avez totalement raison et encore plus
Je souffre tellement de ce côté sombre de ma personne
Je me triture les neurones à essayer de comprendre
Ce que la génétique a bien voulu concocter
Il y a de ces jours où je serais le meurtrier du Scorpion
Ce grand pion qui se promène sur la planète avec des airs de prophète
Cache-toi vil être qui emmerde les êtres bien pensants
Va te gaver ailleurs des déchets terrestres aux alentours de tes ailleurs
Piétine tes arrogances et crache dans la poubelle de ta néantitude
Dire que tu as voulu dépoussiérer les arcanes célestes
À la recherche d’une compréhension d’un ailleurs si lointain
Dire que ta propre bête déroutante demeure un mystère
Laisse le divin et intéresse-toi à cet humain qui emmerde
Trêve de masochisme et relève un peu la tête cher imbécile
Tu effeuilles des mots pour contrer tes obsessions
Tu écoutes Mozart et Beethoven pour apaiser tes neurones
Tu regardes ta planète et tu te plais à rêvasser perdu dans la lune
Tu es un imbécile heureux qui sait contempler et un peu aimer
Finalement ton côté sombre jette une ombre sur ta lumière
4 commentaires:
De l'autodérision à son meilleur!
Que dire de plus : J'A-DO-RE!(rires)
Après une semaine de silence, tu rebondis de plus bel!
On attend avec impatience le côté lumineux de ton être!
Bon week-end!
Je suis plongé dans la relecture de PRÉVERT et de CADOU...
Est-ce le gars que je connais?
Le scorpion fait du ravage dans ta personne, il faut le matter...Je crois que tu y arriveras, tellement ce poème est une autocritique de toi....bien que j'en doute.
Ton éternelle soif du bonheur trahi certains mots, il faut bien mettre des mots aux maux....pour un blogueur poète...
Bravo, pour cette pièce...
Richard,
Le fameux JE du poète peut comprendre plusieurs autres bipèdes de son espèce. C'est certain qu'il y a une partie de soi, de son sang, de ses entrailles dans un poème.
Il se peut que le poète se place dans une autre dimension et que ce JE pourrait être TOI par exemple.
Le Scorpion a un côté frondeur. Il aime provoquer. On ne provoque pas en récitant un psaume. Il faut user parfois de la matraque poétique pour exprimer son propos ou déverser son trop-plein.
Évidemment parfois je déborde ou je dérape... Suis-je pire qu'un politicien?
Merci pour ton commentaire!
Salut Jacques
J'avais compris le sens du "je", tu me l'as plusieurs fois dit...Cette fois, je trouvais que tu n'y allais pas avec le dos de la cuillière...
Très forte autodérision...
Bravo!
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