Le jeune Christophe écrit sur un sujet mystérieux : la mort.
La mort
Peur de la mort
Peur de l'enfer
Qui suis-je donc
Pour lui dédier ces vers ?
Elle va et vient
Elle embrasse le plus fort
Elle côtoie le plus faible
Tous deux n'y peuvent rien
Elle est ici
Elle est là
Toujours elle attendra
Une imprudence de votre part
Pour faire retentir le glas
Si vous l'entendez venir
Elle s'immobilisera
Jusqu'au moment où son souffle
Vous ne sentirez plus
Où le vôtre se coupera
Qu'y a-t-il de si effrayant
Dans ce dernier soupir ?
Dès votre naissance vous le savez
Vous allez mourir
Pourquoi avoir peur ?
Votre destin vous le connaissez
Votre vie n'est de votre mort
Que le tracé.
Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
mercredi, novembre 01, 2006
lundi, octobre 30, 2006
J'ai trop crié
Par Renée, 16 ans
J'ai trop crié
J'ai crié pour l'attirer
J'ai crié pour le séduire
J'ai crié pour me faire remarquer
J'ai crié pour convenir
J'ai crié pour l'admirer
J'ai crié pour le cueillir
J'ai crié pour le serrer
J'ai crié pour le sentir
J'ai crié pour me faire aimer
J'ai crié pour le découvrir
J'ai crié pour le garder
J'ai crié pour t'appartenir
J'ai crié pour me faire pardonner
J'ai crié pour me punir
J'ai crié pour le consoler
J'ai trop crié, je l'ai fait fuir.
J'ai trop crié
J'ai crié pour l'attirer
J'ai crié pour le séduire
J'ai crié pour me faire remarquer
J'ai crié pour convenir
J'ai crié pour l'admirer
J'ai crié pour le cueillir
J'ai crié pour le serrer
J'ai crié pour le sentir
J'ai crié pour me faire aimer
J'ai crié pour le découvrir
J'ai crié pour le garder
J'ai crié pour t'appartenir
J'ai crié pour me faire pardonner
J'ai crié pour me punir
J'ai crié pour le consoler
J'ai trop crié, je l'ai fait fuir.
vendredi, octobre 27, 2006
Gisèle Kentucky
Par Alexandre, 16 ans
Alexandre, un de mes étudiants, travaillait dans un restaurant Kentucky. Il nous décrit dans son poème humoristique une employée modèle qu'il côtoyait.
Gisèle Kentucky
Sauce chaude dans ma méga portion de frites
2 litres, où est mon Pepsi gratuit
Elle est l'employée du mois depuis 25 ans, cool
Elle est toquée du Kentucky
Bloquée des sinus elle l'est
Jerry, un numéro 2, pis grouille
Mes lèvres sur ses cuisses croustillantes
Ses doigts de poulets sur ma poitrine désossée
Elle a le charisme d'un sandwich du colonel
La friture dégouline entre ses jambes
Fidèle à son colonel qui repose en paix
Je méga bouffe sa méga touffe
Gisèle, beauté naturelle
Ma GisèleGisèle
Tu vas aller loin dans la vie.
Alexandre, un de mes étudiants, travaillait dans un restaurant Kentucky. Il nous décrit dans son poème humoristique une employée modèle qu'il côtoyait.
Gisèle Kentucky
Sauce chaude dans ma méga portion de frites
2 litres, où est mon Pepsi gratuit
Elle est l'employée du mois depuis 25 ans, cool
Elle est toquée du Kentucky
Bloquée des sinus elle l'est
Jerry, un numéro 2, pis grouille
Mes lèvres sur ses cuisses croustillantes
Ses doigts de poulets sur ma poitrine désossée
Elle a le charisme d'un sandwich du colonel
La friture dégouline entre ses jambes
Fidèle à son colonel qui repose en paix
Je méga bouffe sa méga touffe
Gisèle, beauté naturelle
Ma GisèleGisèle
Tu vas aller loin dans la vie.
jeudi, octobre 26, 2006
Torpeur
Par Isabelle, 17 ans
Photo = À Black Hills USA, la Devil Tower qui mesure plus de 200 mètres.
Je publie aujourd'hui le poème d'Isabelle (17 ans) qui crie toute sa souffrance face à la torpeur des humains.
Torpeur
Brise douce de printemps sur ma peau
Vent du Sud, vent du Nord
Apportez bien au loin ces mots
Qui me rongent à mort.
Je crie toute ma souffrance
Je crie cette effroyable douleur
Pour me procurer une simple délivrance
Pour me sortir de cette torpeur.
Je crie à qui veut bien m'entendre
Mais personne n'accueille mes paroles
Vous ne voulez pas comprendre
C'est votre monde qui dégringole.
Je vois la guerre et la violence
Envers cette foule de gens innocents.
Je crie tout haut la misère de cette pauvre enfance
Qui sera plus tard victime de ces tourments.
Continuez de faire les sourds, aveugles et muets
Continuez de vivre dans votre merveilleux monde imaginaire
Mais vous verrez comment c'est laid
Lorsque vous aurez découvert la vraie vie: l'enfer.

Je publie aujourd'hui le poème d'Isabelle (17 ans) qui crie toute sa souffrance face à la torpeur des humains.
Torpeur
Brise douce de printemps sur ma peau
Vent du Sud, vent du Nord
Apportez bien au loin ces mots
Qui me rongent à mort.
Je crie toute ma souffrance
Je crie cette effroyable douleur
Pour me procurer une simple délivrance
Pour me sortir de cette torpeur.
Je crie à qui veut bien m'entendre
Mais personne n'accueille mes paroles
Vous ne voulez pas comprendre
C'est votre monde qui dégringole.
Je vois la guerre et la violence
Envers cette foule de gens innocents.
Je crie tout haut la misère de cette pauvre enfance
Qui sera plus tard victime de ces tourments.
Continuez de faire les sourds, aveugles et muets
Continuez de vivre dans votre merveilleux monde imaginaire
Mais vous verrez comment c'est laid
Lorsque vous aurez découvert la vraie vie: l'enfer.
mardi, octobre 24, 2006
Un couple énigmatique
Photo de ce magnifique couple prise par le poète au Bic (Québec)

Par Jacques Rancourt
Un couple énigmatique
Ils avaient vingt-cinq ans
Sur les bords du Lac-Mégantic
Ils venaient de renouer
Revisiter leur adolescence trinitaire
Déjouer la solitude existentielle
Forger des rêves complices
Un certain jour de février
Au temps des blancs hivers
Ils ont dit oui
À une aventure commune
Ils ont quitté les bords du lac
Ils ont opté pour le grand fleuve
Les îles du Bic les ont envoûtés
Les jardins de Métis charmés
Dans le silence du rang
Ils ont égrené un chapelet amoureux
Ils ont étonné par leur joie de vivre
Ils ont socialisé, exploré et explosé
Un repos bien mérité se profile
Ils ont près de soixante ans
Non loin du grand fleuve
Ils vont forger d'autres rêves
Dont ils ont le secret
lundi, octobre 23, 2006
Revenir ou rester là

Revenir ou rester là
On me croyait mort
On a été très surpris
On a un peu pleuré
On m’a quelque peu louangé
On m’a totalement incinéré
On a beaucoup festoyé
On m’a assez vite oublié
Business as usual
J’ai exploré ces nouveaux lieux
J’ai mesuré ce que représente l’éternité
Je me suis promené dans les galaxies
J’ai visité d’autres mondes
Je me suis questionné
Devrais-je me réincarner ?
En capitaliste
Pour exploiter les humains
Non jamais
En ministre du culte
Pour berner les humains
Non jamais
En politicien
Pour mentir à la population
Non jamais
En prolétaire
Pour quémander toute ma vie
Non jamais
En employé du mois
Pour faire jouir mon patron
Non jamais
En poète
Pour amener une autre dimension aux humains
Oui peut-être
En musicien
Pour faire oublier le terrible quotidien
Oui peut-être
En gardien de chèvres
Pour ne pas vivre dans les villes
Oui peut-être
En femme africaine
Pour soutenir l’Afrique
Oui certainement
En femme pakistanaise
Pour combattre les extrémistes de tout acabit
Oui certainement
En femme haïtienne
Pour recréer une république libre
Oui certainement
En…
Pour…
Oui, non, peut-être, certainement
J’ai l’éternité
Pour résoudre
Mon problème
Existentiel
Vous pouvez attendre
Longtemps
Ma décision
samedi, octobre 21, 2006
Salon funéraire
J'ai concocté un poème sarcastique sur un sujet très sérieux.
Salon funéraire
Je suis mort
Bel et bien décédé
Bien au chaud
Dans mon cercueil
Trois jours déjà
Dans mon repos éternel
Le temps du défilé
Des larmes arrive
Trente minutes
Avant l’ouverture officielle
S’amènent frères et sœurs
Timidement et religieusement
Mourir si jeune
À peine 64 ans
Retraité à peine
Quelle tristesse
L’année dernière
Une crise cardiaque
La deuxième cette année
Lui fut fatale
Un saule
Il avait voulu couper
L’an dernier
L’arbre l’a foudroyé
De la Grèce
À peine
Il revenait
Ruines en tête
Trop d’émotions
Trop de mémoires guerrières
Trop de mythes et légendes
Trop, c’est trop
Mon cœur a flanché
Ma conscience s’est envolée
Pleurez mes proches
Pleurez sur mes restes funèbres
Les morts ne reviennent pas
Je ne vous dis pas où je suis
C’est mon secret
Vivez votre vie avant de mourir votre mort
Ne mourez pas votre vie
Ne vivez pas votre mort
Mordez dans la vie
Vivez sans remords
Bel et bien décédé
Bien au chaud
Dans mon cercueil
Trois jours déjà
Dans mon repos éternel
Le temps du défilé
Des larmes arrive
Trente minutes
Avant l’ouverture officielle
S’amènent frères et sœurs
Timidement et religieusement
Mourir si jeune
À peine 64 ans
Retraité à peine
Quelle tristesse
L’année dernière
Une crise cardiaque
La deuxième cette année
Lui fut fatale
Un saule
Il avait voulu couper
L’an dernier
L’arbre l’a foudroyé
De la Grèce
À peine
Il revenait
Ruines en tête
Trop d’émotions
Trop de mémoires guerrières
Trop de mythes et légendes
Trop, c’est trop
Mon cœur a flanché
Ma conscience s’est envolée
Pleurez mes proches
Pleurez sur mes restes funèbres
Les morts ne reviennent pas
Je ne vous dis pas où je suis
C’est mon secret
Vivez votre vie avant de mourir votre mort
Ne mourez pas votre vie
Ne vivez pas votre mort
Mordez dans la vie
Vivez sans remords
S'abonner à :
Messages (Atom)