jeudi, juillet 20, 2006

Ma mère, ma terre

Le cri d'Édith, cette jeune québécoise de 16 ans, sera-t-il entendu?

Je crie à qui veut m'entendre
Que des hommes au visage amer
Meurtrisse ma mère, ma Terre.

Je crie à qui veut m'entendre
Que des canons de haine
Transforment fleurs en cargot de peine.

Je crie à qui veut m'entendre
Que des cravates de pouvoirs inventés
Étouffent les rires de vos pensées.

Je crie à qui veut m'entendre
Que dansent amèrement des joies synthétiques
Au milieu de murs de béton fatidiques.

Je crie à qui veut m'entendre
Mais ma voix résonne dans une oreille sourde
Mon utopie est trop lourde.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Édith, je viens de lire ton poème. J'ai entendu ton cri et je ne crois que ce ne soit qu'une trop lourde utopie! Lorsque pareille vision sort de la bouche d'un enfant ou d'un ado, j'y vois un peu plus de lumière en ce bas-monde et je me réconcilie un peu plus avec l'avenir de cette pauvre planète! Les rêveurs et les utopistes ont un avenir, les bêtes et les animaux humains n'ont que leur passé!