lundi, octobre 02, 2006

Prendre le large


Ne jamais jeter l’ancre
Aller au bout des évidences
Détourner les conséquences
Contrer les attentes

Calmer cette mer orageuse
Contrer ses vagues ensorceleuses
Se méfier des lames capricieuses
Attendre la marée paresseuse


Crier sa rage
Contrôler la décharge
S’éloigner au large
Éviter les dérapages

Rester dans le noir
Subir le désespoir
Faire naître un espoir
Croire sans voir

Humaniser la bête
Partir à la conquête
Larguer ce qui arrête
Vivre et tout simplement être

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Trois poèmes en trois jours! PRENDRE LE LARGE ET EN MENER LARGE SEMBLE ÊTRE TA NOUVELLE DEVISE! (rires)BRAVO!

Frédéric Delalot a dit...

Souvent, oui, on veut partir, fuir le quotidien ou les contraintes. Retrouver le goût d'être.