Mes autres poèmes
Me réfugier dans le sommeil
Me résoudre au silence
Oublier la parole
Me taire
Parler pour rien
Écrire sans être lu
Indifférence
Question
Couper les ficelles
De la bête qui les tire
Fermer le rideau
Une comédie sans public
Couper le son
Une symphonie muette
Me boucher les oreilles
Pour tuer la cacophonie
Près du ruisseau
Le poète s’interroge
Le monde s’en fout
Les fous jubilent
Je regarde ma chatte dormir
Je l’accompagne dans ses rêves
Je découvre un présent magique
Où le questionnement est absent
Je foule le sol d’une planète
Où l’humain ne peut ignorer
Sa conscience et sa démence
La parole revient me hanter
1 commentaire:
héhéhé!
Devant un si long silence, je me suis dit que le poète avait donné sa langue au chat! (rires)
Je ne me suis guère trompé, tu avais donné ta langue à une chatte nommée Capucine qui ne cesse de t'inspirer de fort jolis poèmes!
Ce qu'elle est mignonne cette Capucine!
Donne-lui de gros ronrons de ma part!
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