lundi, décembre 29, 2008

Impuissante face au destin

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Pas facile de contourner le destin
Pas conviée encore au céleste festin
Le festin supposé dans l’autre monde
Un monde étrange dans lequel elle se convie

Pas des pilules pour calmer ma souffrance
Mais des pilules pour hâter l’échéance finale
Faudra-t’il m’assommer moi-même
Pour forcer le destin à s’accomplir

Ma religion l’en empêche
Devrais-je devenir protestante
Allez me chercher la grande faucheuse
Je suis lasse d’attendre la fin

Ainsi palabrait la vieille dame exténuée
Qui n’attendait plus rien de la vie
Qui appelait les forces de la mort
Qui voulait en finir avec la vie

Théoriquement on souhaite une fin sereine
Qu’en sera-t’il quand notre tour viendra
On peut jouer les gérants d’estrade
N’empêche que ce n’est pas évident
De finir dignement d'éculubrer le blogueur

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Jacques, tu te rappelles nos vieux cours de philo où l'on nous cassait les oreilles avec cette citation de Socrate/Platon :
"Philosopher, c'est apprendre à mourir"
Le paternel qui nous disait sans arrêt sur ses derniers milles : "J'aimerais ça mourir, mais je ne sais pas comment faire!"
Et ce p'tit cimetière prostestant près de la rivière du Loup...belle mise en scène et mise en abîme!
J'en profite pour te souhaiter une "BONNE ET HEUREUSE ANNÉE!"
Et...le paradis sur terre! (rires)