dimanche, janvier 04, 2009

L'innocence d'une fillette

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Dans les ruelles de Montréal
Dans les favelas de Rio
Dans les campagnes du Vietnam
Aux abords de Punta Cana

J’entends son rire ensorceleur
Je la vois sauter à la corde
Elle sourit à mon passage
La fillette de l’espoir

Quand je suis dans la déprime
Quand je désespère de ce monde
L’image de cette fillette me revient
Elle me donne la force de vivre

On pourra tout détruire
On pourra tout anéantir
À quelque part une fillette joue
Elle défie la stupidité humaine

Je l’entends chantonner
J’entends les éclats de sa voix
Il se peut que dans la nuit profonde
Elle pleure et que personne ne la console

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Je consulte ton dossier et ce poème magnifique, véritable antidote à la déprime et à la bêtise humaine, est ton 399e poème en carrière... si mon décompte est bon car j'ai dû m'absenter à moult reprises cette année!
Bravo encore pour cette constance dans la création...
On a fêté le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec en 2008, en début 2009, on fêtera ton 400e poème!
Crois-moi mon frère, j'ai bien hâte de lire le prochain, moi ton plus fidèle lecteur comme tu m'as déjà qualifié un jour! (rires)

Jacques Rancourt a dit...

Sache, mon frère, que tu ne serais que le seul être à lire mes poèmes, j'en serais l'homme le plus heureux sur cette terre! Dans ce monde pertubé, dans ce monde qui se cherche, le regard d'un seul être m'est la plus douce des consolations!
Amités frangines éternelles!